Jordan Simon-Chopard (JumpStart Studio) : « Le sport, 60 à 70% de notre activité »
Jordan Simon-Chopard, 29 ans seulement, enchaîne les projets et les références avec son agence JumpStart Studio, située près de Lyon. Présentation.
D’où vient le nom de votre agence, JumpStart Studio ?
Jordan Simon-Chopard : En réalité, l’idée ne vient pas de moi mais d’une personne que j’ai trouvé sur Fiverr pour les connaisseurs. Je ne trouvais pas de nom et j’hésitais grandement. Ce n’est pas une mince affaire, cela faisait plusieurs semaines que je n’étais convaincu par aucune de mes idées personnelles donc je suis allé sur la plateforme et j’ai trouvé quelqu’un qui m’a donné plusieurs idées dont JumpStart Studio.
J’ai tout de suite accroché, déjà parce qu’il y a le JS qui rappelle une partie de mes initiales et ça collait avec l’image que je voulais véhiculer. Le Jump qui représente le saut dans l’inconnu que j’ai fait à ce moment-là mais qui représente aussi le fait de faire passer sa communication à l’étape supérieure, le Start pour le fait de se lancer et de franchir le cap et débuter à communiquer et le Studio pour la partie production vidéo.
JumpStart, c’est 8 collaborateurs aujourd’hui mais vous avez d’abord commencé comme indépendant…
Tout à fait, j’ai débuté en tant que freelance et ce qui me rend heureux, c’est que la plupart des clients que j’avais quand j’étais seul, sont encore des clients de JumpStart Studio aujourd’hui. J’ai débuté avec une mission pour l’agence MKTG (aujourd’hui Keneo) pour la gestion des réseaux sociaux des Championnats d’Europe de Volley 2019. En parallèle, j’ai pu réaliser divers projets de création vidéo mais aussi de community management pour des entreprises comme Parcs & Sports ou en sous-traitance pour des agences comme le Crieur à Lyon. Je ne garde que des bons souvenirs de cette période en indépendant, j’étais au four et au moulin et j’ai beaucoup appris.
Au fur et à mesure, l’activité s’est bien développée et c’est quand l’Olympique Lyonnais a commencé à me faire confiance que les choses se sont accélérées. Très vite, j’ai du faire un choix entre rester seul mais dire non à des demandes ou bien passer en entreprise et embaucher du personnel. J’ai opté pour la seconde solution en avril 2021 sans regret.
Vous aviez moins de stress en tant qu’indépendant ?
Sur certains points, oui. Le fait d’être seul apporte beaucoup de liberté, moins de pression financière également, si je faisais un mois moins bien que les autres, ça n’avait un impact que sur moi. Avec une équipe de 8 personnes, nous n’avons pas le droit à l’erreur, il faut satisfaire et chouchouter chaque client car tous les mois il faut sortir des salaires.
L’organisation de travail et financière est beaucoup plus stressante. Il faut aussi apprendre à bien lâcher prise et accepter que les choses ne soient pas toujours faites de notre manière. C’est pas évident mais mon baromètre, c’est les retours clients. Tant qu’ils sont positifs, ça me convient !
Que représente le sport aujourd’hui dans les activités de JumpStart ?
Aujourd’hui, le sport représente environ 60 à 70% de notre activité. Nous commençons à être vraiment bien implanté dans le secteur notamment avec notre client historique, la Ligue Nationale de Handball, qui nous a confié la gestion de ses réseaux sociaux et des articles de son site internet depuis septembre 2021.
Nous travaillons aussi pour la Fédération Française de Handball sur des sujets de rédaction, de community management et de vidéo. Au mois de mai, nous allons aussi travailler pour la Fédération Française de Tennis lors de Roland-Garros sur des missions vidéos. Nos autres sujets sport se font en collaboration avec des agences comme Com’Over, EGG Events, Keneo ou Samba Digital.
Malgré notre ADN, nous ne voulons pas nous positionner comme une agence 100% sport, nous avons aussi des clients dans l’industrie comme Rubix ou Waltefaugle, dans la pharma comme Viatris ou bien dans le secteur culturel comme les Nouvelles Galeries.
Vous prouvez aussi qu’il est possible de travailler pour des « grands comptes » sans être une agence parisienne…
Oui, tout à fait. Ce qui est apprécié chez nous, c’est d’abord notre réactivité. Cela nous arrive régulièrement de trouver des solutions la veille pour le lendemain pour nos clients. On me dit souvent que la collaboration avec nous est simple, que les choses se déroulent sans accroc, qu’il y a une bonne relation de travail, dans la bonne humeur.
J’ai vraiment envie de mettre l’humain en avant, je vois le travail comme un plaisir et je pense aussi que ça se ressent et que ça fait une grande différence dans notre approche. Si on se compare aux agences parisiennes, je pense aussi que nos prix font la différence.
Globalement, comme je l’ai dit un peu plus tôt, nos clients sont fidèles et c’est la meilleure des choses qui puissent arriver pour une agence. La majorité de nos clients travaillaient avec moi quand j’étais tout seul et renouvellent leur confiance année après année, pourvu que ça dure !
Au 31 décembre de cette année, quel bilan rêveriez vous d’écrire ? Quelques beaux projets arrivent pour JumpStart…
On a quelques beaux projets qui arrivent cette année, en effet. Notamment notre mission pour Roland-Garros où nous allons devoir livrer un grand nombre de vidéos chaque jour pour alimenter les réseaux sociaux du tournoi. Nous avons aussi un beau projet vidéo pour la ViaRhôna afin de promouvoir la pratique du vélo.
Mais, ma priorité de cette année, c’est surtout de structurer notre organisation interne et notre approche client. L’objectif est que les choses soient mieux cadrées quand nous intégrons un nouveau client ou quand nous avons un nouveau projet.
La deuxième priorité, c’est aussi un beau déménagement dans des locaux plus spacieux et avec un vrai studio d’enregistrement qui permettra, je l’espère, de passer à la vitesse supérieure et d’avoir un cadre de travail plus agréable.