Le PMU veut valoriser ses points de vente grâce à la Coupe de France
Il reste encore un Petit Poucet en quarts de finale. L’AS Vitré, pensionnaire de National 2, n’a pas fini de rêver. Avant d’affronter le FC Nantes, entretien avec Georges-Henri Bediou, responsable sponsoring du PMU, fidèle soutien des clubs amateurs de la Coupe de France.
Le Sport Business: Les Petits Poucets n’ont pas eu de chance cette année. A chaque tour, l’équipe que vous soutenez se fait malheureusement éliminer…
Georges-Henry Bediou: Effectivement, il n’y a pas d’épopée fixe cette saison. Toutes les équipes ne réussiront pas l’exploit des Herbiers, c’est sûr, mais nous avons encore un club en course avec Vitré qui disputera les quarts de finale dans quelques jours. Ce qui nous intéresse, c’est d’aller soutenir le plus petit club à chaque fois.
Le PMU ne désigne pas au hasard le Petit Poucet de la Coupe de France, c’est la FFF qui tient un tableau à chaque tour avec différents critères. C’est organisé de manière officielle.
Si deux équipes professionnelles s’affrontent, le dispositif s’arrêtera ?
Oui, cela ne concerne que les clubs amateurs. En revanche, à côté du dispositif Petit Poucet, le PMU poursuivra son partenariat avec la Coupe de France. Pour la finale, l’ensemble des Petits Poucets seront mis à l’honneur avec une remise de prix au Stade de France.
Quel est l’objectif du programme ?
Ce dispositif vise à travailler notre réseau de points de vente, pas vraiment les paris sportifs. Chaque club peut être attaché à un point de vente, faire du lien avec une ville, les habitants. C’est dans ce sens là que nous organisons deux jours avant le match, une rencontre avec les supporters, les joueurs et les journalistes dans un point de vente PMU.
Quelles sont les retombées ?
Elles sont bonnes, avec beaucoup de passages médias. C’est positif pour la marque mais aussi localement pour le titulaire. Le jour du match, il remet le trophée au président du club Petit Poucet. La présence de la Coupe de France dans le bar du PMU fait venir du monde et créer une expérience uniques pour nos clients. Le tout est évidemment relayé sur les réseaux sociaux par nos influenceurs.
Vous travaillez justement avec Philousports, qui est très célèbre sur Twitter…
On l’active régulièrement pour faire rayonner nos opérations. Il met en avant ce que fait le PMU autour de l’équipe de France et des différents clubs, c’est très efficace.
Vous essayez de faire le lien entre les courses hippiques et le football ?
Oui, c’est cela, lier les deux univers. Les paris hippiques sont le coeur de notre activité et 70% de nos clients sont des amoureux du football. Nos parieurs aiment le sport et nous essayons de leur proposer des expériences enrichies autour de ces passions. C’est le cas, par exemple, du canapé PMU installé au Stade de France qui permet à des parieurs d’assister à une rencontre au bord du terrain.
Le nouveau directeur général du PMU, Cyril Linette, semble vouloir dépoussiérer l’entreprise. Quelles sont les nouvelles orientations ?
Il faut savoir que 90% de notre chiffre d’affaires provient des paris hippiques et des réseaux de points de vente. Il faut remettre le parieur au coeur du système, les revaloriser, sans oublier les titulaires. Ce que l’ont fait avec le Petit Poucet est un bon exemple. Nous le faisons aussi localement avec le Stade Toulousain, à Lens avec les bars sang et or ou pour l’équipe de France avec les bars des Bleus.