LOADING

Type to search

Boxe - MMA Interviews Les actualités du sport business

[GLORY 47 x LYON] Fabio Pinca: « Le GLORY, c’est le top mondial ! »

Le Sport Business lundi 23 octobre 2017
Partager cette information

Après Lille et Paris, le GLORY s’attaque à une autre ville de France. La première organisation mondiale de kick boxing fait étape à Lyon le 28 octobre pour développer encore un peu plus le marché français. Interview avec le champion Fabio Pinca, 125 combats au compteur, pure produit lyonnais.

LeSportBusiness.com: Fabio, si on met de côté votre défaite très litigieuse en Chine, en avril 2016,vous êtes sur une série de 13 victoires consécutives. Cela vous met une pression supplémentaire devant votre public ?

Fabio Pinca: Non, je n’ai pas de pression supplémentaire, cette série a peu d’importance en fait. Je suis très content de mes résultats mais je suis toujours dans une optique de victoire donc ça ne change rien.

Je ne suis pas spécialement fan de boxer à domicile. Cela fait plaisir à mon public et mon entourage mais pour moi, c’est pareil. Une fois que je suis sur le ring, je donne tout et le travail doit être fait de la même façon.

Vous avez boxé déjà boxé dans de nombreuses organisations, quel est votre regard sur le GLORY ? 

Dans les règles du K1, c’est ce qui se fait de mieux. Le GLORY est maintenant bien reconnu mondialement. En termes d’organisation et de show, c’est le top. J’ai plus l’habitude d’évoluer dans des réunions de boxe thaï (saisies, projection et coups de coudes en plus) mais c’est vrai que le GLORY, c’est le top mondial.

Les médias vont forcément parler un peu plus de boxe avec ce gala mais c’est encore trop rare ?

Il y a énormément de progrès à faire. On est en retard sur pas mal de pays mais c’est une bonne chose que de grosses organisations viennent en France. Cela va faire avancer les choses même si il reste encore du boulot.

https://www.glorykickboxing.com/

 

Les premières éditions du GLORY en France (à Lille, Nice, et Paris 2 fois) n’ont pas fait salle comble, comment ça se présente cette fois à Lyon ?

Je sais que beaucoup de gens en parle. Énormément de personnes m’ont demandé des places et on retrouvera pas mal de combattants lyonnais sur le plateau. Un événement comme le GLORY va forcément attirer beaucoup de supporters. Lyon est une ville qui aime la boxe.

En parallèle de votre carrière, vous venez d’ouvrir votre deuxième salle d’entrainement. Même à votre niveau, en ne comptant que sur vos primes, ça serait compliqué de vivre correctement ?

C’est délicat. Je ne suis pas dans un sport qui est structuré comme les autres. Les boxeurs ne sont pas assurés d’avoir un salaire qui tombe les mois. Personne n’est à l’abri d’une blessure et de ne pas pouvoir boxer pendant un an. Comme beaucoup d’autres boxeurs, j’ai des activités à côtés pour vivre.

La première salle existe depuis bientôt 4 ans. En septembre, j’en ai ouvert une deuxième. Je suis content ce que j’ai réussi à créer. Cela montre l’intérêt du grand public pour les sports de combat. J’aimerai aussi remercier Wicked One, un équipementier sportswear qui m’accompagne depuis quelques temps et avec qui je m’entends très bien.

 

 

Je crois que vous avez même des contacts avec des footballeurs de l’Olympique Lyonnais…

Oui, plusieurs footballeurs ont franchi la porte de ma salle pour pouvoir s’entraîner. Des anciens joueurs de l’OL, comme Grégory Coupet ou Sony Anderson, et certains actuels.

L’autre grand rendez-vous, c’est le 10 décembre à Paris où vous affronterez Buakaw, une des légendes de la boxe thaï. C’est une apothéose dans votre carrière ?

Cela serait dénigrer mes anciens adversaires que de dire ça. Je combats au haut niveau depuis une quinzaine d’années et j’ai affronté les meilleurs de ma catégorie. Côté médiatisation, oui, c’est énorme. Au niveau sportif, je ne le considère pas comme le meilleur mais le combat ne sera pas simple.

Le public attend ce rendez-vous depuis plusieurs années mais je vais aborder ce combat comme n’importe quel autre affrontement.

Et financièrement…?

1 million de dollars. Non, je rigole. Aujourd’hui, à mon niveau, je négocie les mêmes primes quel que soit mon adversaire.