[Interview] beIN SPORTS: Alexandre Ruiz, capitaine du Club
Après vous avoir fait découvrir les coulisses (à retrouver ici) de la grande émission du dimanche soir sur beIN SPORTS, Le Club du dimanche, voici notre interview avec Alexandre Ruiz. Un entretien réalisé sur le plateau du Club, quelques minutes avant la reprise d’antenne, à la mi-temps du match entre Parme et le Milan AC.
LeSportBusiness.com: Vous avez eu un été chargé avec la Coupe du monde de football. beIN était installée au Qatar pour l’occasion, quelle était l’ambiance depuis Doha ?
Alexandre Ruiz: Elle était bonne, très sincèrement. C’était la première fois que je pouvais vivre une expérience avec une telle énergie de groupe. Nous avons travaillé avec les unités de beIN Sports Doha, beIN Sports France et beIN à Miami. C’est l’ensemble d’un groupe qui a collaboré ensemble pour apporter le meilleur.
C’était ma 4ème Coupe du monde. Que ce soit pour l’AFP, pour Canal ou pour France Inter, je n’ai toujours travaillé pour qu’une seule antenne. Pour cette Coupe du monde, il y avait une dimension internationale qui était passionnante.
Nous étions tout à l’heure dans les coulisses. Beaucoup de personnes sont mobilisées, c’est aussi un gros travail d’équipe ce Club du Dimanche…
Je vous le montre, je n’ai absolument rien avec moi sur le plateau. Je n’ai pas de prompteur car je n’en ai jamais voulu, la notion de direct est à part, c’est comme une petite broderie. Nous avons une trame par photos que je prépare et, en fonction de l’ambiance, on adapte. Selon les réponses, je peux demander au car régie d’afficher telle image. On peut partir à droite, à gauche, c’est la force de l’émission.
Fabio Cannavaro était le grand invité de cette rentrée, comment se passe la sélection des invités ?
C’est toujours un travail d’équipe, toujours.
Pour Fabio Cannavaro, j’étais en discussion avec les équipes de beIN à Doha, Fabio Cannavaro est passé chez eux, je leur ai demande de le booker pour nous. Ca s’est fait comme de cette manière.
Quels sont les invités qui vont ont marqué ?
C’est seulement la deuxième saison de l’émission et j’ai déjà énormément de souvenirs. Cette histoire de selfie avec Cannavaro en est un, puis c’est en connexion direct avec les téléspectateurs. J’aime ce genre de moment car ça rapproche les gens et il y a une notion populaire que je trouve noble.
Franck Ribéry m’a marqué. Didier Deschamps m’a marqué: c’est rare de l’entendre parler de la disparition de son frère, il l’a fait avec transparence et naturel car il était bien. Je crois qu’on a tous en tête Mamadou Sakho.
Il y a des nouveautés cette saison dans les échanges avec le public. Racontez-nous…
Il y a le Allo beIN, avec les commentaires, qui marche du tonnerre.
Je réflechissais cet été à comment avoir l’interactivité la plus forte. La saison passée, j’offrais la parole dans le public avec notamment des sondages. Mais je ne voulais pas mettre à l’écart les gens chez eux. On s’est tous essayés aux commentaires à la maison, je me suis dit qu’on allait peut être trouver une perle et inviter un téléspectateur à venir commenter avec nous.
Le public, chez lui, peut maintenant poser des questions à notre invité.
Vous avez un nouvel emploi du temps cette année, moins chargé ?
Non, c’est faux, il l’est tout autant. Il est chargé différemment. Il y aura le Club du lundi et les soirées de Ligues des champions qui reprennent le mardi et le mercredi, la préparation du Club du dimanche… Mon emploi du temps est toujours très dense et passionnant, avec une méthodologie de travail différente.