[Exclusif] Pierre Durand, sa passion du cheval est intacte
A l’occasion du Jumping de Bordeaux, Pierre Durand nous a accordé un entretien exclusif. Sacré champion olympique à Séoul en 1988, le cavalier du légendaire Jappeloup ne s’est jamais éloigné du monde de l’équitation. Ce week-end, il effectuera ses premiers pas au micro de beIN SPORTS.
LeSportBusiness.com: Pierre Durand, vous êtes un habitué du Jumping de Bordeaux. Quand est ce qu’a commencé cette histoire ?
Pierre Durand: Oui, on peut le dire ainsi, depuis la création de l’événement. De la première édition en 1978 jusqu’à 1992, j’y ai participé en tant que cavalier. Ensuite, lorsque j’étais président de la Fédération, je l’ai relancé en 1995.
Vous commenterez ce week-end avec Philippe Genin que nous avons déjà interrogé. Comment s’est fait cette rencontre ?
Avec Philippe, ça s’est fait dans le cadre des Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996. Il était journaliste pour Canal et moi consultant sur les sports équestres. Notre collaboration est ancienne et depuis est née une vraie amitié.
Dans la cadre de ce grand rendez-vous à Bordeaux, vous allez aussi dédicacer votre livre, Jappeloup ?
C’est exact. J’ai fait une séances de dédicaces hier, il y en aura une aujourd’hui et demain. Comme l’année dernière d’ailleurs, c’était juste après la sortie du livre et avant le lancement du film. Cela avait eu beaucoup de succès et j’étais surpris qu’il y en ai autant. Le livre s’est vendu à 20 000 exemplaires.
C’est toujours un moment agréable de rencontrer le public ? Qu’est ce que les gens vous disent ?
C’est un endroit compliqué car dès que je suis dans le salon, je rencontre toujours quelqu’un que je connais. C’est souvent une occasion pour moi, qui sur Bordelais, de rencontrer les gens de ma région que je ne vois pas au cours de l’année. Je rencontre des anciens cavaliers de la région et même d’ailleurs puisque ça attire des cavaliers et du public de toutes les régions de France. C’est un lieu de rencontre privilégié pour moi.
Vous n’échappez pas aux photos avec les passionnés ?
C’est systématique (rires). Avec les nouveaux portables, il n’y a pas une dédicace du livre qui ne se fasse sans prise de photo. C’est impressionnant.
Quelles sont vont occupations aujourd’hui. Vous travaillez toujours avec l’INSEP ?
Je suis toujours président du conseil d’administration de l’INSEP, jusqu’au mois de mai où il y aura une nouvelle élection d’un conseil d’administration pour 4 ans. Je suis à la tête de l’INSEP depuis 2008, avec la possibilité de faire un mandat de plus.
Vous commenterez prochainement d’autres événements équestres ?
Non, pas dans l’immédiat. Il y aura les Jeux Équestres mondiaux en France, à Caen, à la fin du mois d’Août. En tant qu’ambassadeur, il m’a été demandé d’assurer quelques commentaires. Nous avons la chance cette année d’avoir deux finales mondiales en France.
En avril, à Lyon, il y a la finale de la Coupe du Monde indoor. Cette compétition est annuelle alors que les Jeux Équestres sont tous les 4 ans. C’est une bonne chose mais c’est dommage que ça ne se fasse pas en plusieurs étapes, ça se télescope un peu.